“ C’est drôlement chicos ici ! ! ! ! ! ! ” s’enthousiasma Bobsleigh en regardant dans tous les sens, la langue pendue.
Simon se plongea la tête dans ses mains.
“ Il me fait hoooooooonte ... marmonna-t-il en le regardant s’affairer et ennuyer les serveurs pourtant très occupés du très sélect club dans lequel ils s’étaient rendus le “ Lion’s Box ”. Arrête d’embêter tout le monde Bob ! On a déjà eu assez de mal à entrer ...
- Oui, c’est là que j’admets que bosser dans les hautes sphères du Groupe W, ça aide ... commenta Little. Dommage que les autres ne soient pas là ...
- Les trois amnésiques ? grogna Simon. Non, déjà qu’on se coltine la droguée et l’alcoolo, si on les avait emmenés, on se serait fait virés d’ici ... ”
Little acquiesça tandis que Simon jetait un petit coup d’œil vers Lili et Lucie, histoire de s’assurer qu’elles ne faisaient rien de dégradant, de honteux ou de répréhensible par le loi et les mœurs. Lili, toujours bourrée, un peu dans les vapes mais virant vers l’état comateux, vacillait sur sa chaise, les yeux fermés.
“ Ouh ... Le bateau... répétait-elle d’une voix rauque. Pourquoi il tangue le bateau ? ? ? ? ?
- Lili, on n’est pas sur un bateau ... expliqua patiemment Simon.
- Pourquoi vous tournez tous ? poursuivit-elle. Doudou, pourquoi t’es à l’envers ?
- Elle va pas mieux on dirait ... marmonna Little.
- Je vais vomiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiir ! geignit Lili.
- Beurk ... fit Little avec dégoût ... Faudrait la conduire aux toilettes ...
- C’est pas tant ça qui m’inquiète que Lucie ... soupira Simon.
- Pourquoi ?
- Je l’ai paumée de mon champ visuel ... Dieu sait ce qu’elle fait et avec qui ... ”
A ce moment, une serveuse s’approcha de leur table et tapota Simon discrètement sur l’épaule.
“ Excusez-moi Mr Ovronnaz, mais c’est votre amie, celle qui est venue avec vous ...
- Oh non, elle vous crée des ennuis ? dit-il d’un sourire ravageur (et oui, il drague dans toutes les situations le Doudou !)
- C’est-à-dire que non ... Pas précisément des ennuis ... Mais, elle n’a pas l’air de se sentir très bien ...
- Qu’est-ce qu’elle a ? s’inquiéta-t-il.
- Elle est en train de jouer virtuellement à la dînette avec un de nos porte-manteaux ... ”
Simon eut un regard vide.
“ Bon moi je renonce ... Laissez-la, si elle commence à vous embêter ou à vous gêner dans votre travail, prévenez-moi, j’irai la chercher ... Mais là, j’abandonne ...
- Comme vous voulez monsieur ... ”
La serveuse s’en alla non sans avoir d’abord rougit face à un petit clin d’œil de Simon. Little eut un regard désapprobateur.
“ Tu vas la laisser jouer avec un perroquet ? le gronda-t-elle.
- Oh ça va ! Tu l’as pas vue, elle, quand elle est shootée, je te jure c’est pas un cadeau ! Et puis pourquoi ses sœurs ne s’en occuperaient pas ?
- Ben Lili n’est pas trop en état ... ”
A ce moment, Lili, de plus en plus nauséeuse, commença à tourner de l’œil.
“ Je ... J’voudrais ... Une chtite piquette ! ... Je paie la tournée les gars ...
- Oh là ... Elle va sombrer ... prédit Little.
- Paul ! Une Tourtelle ! ”
Puis elle tourna de l’œil complètement et sa tête s’écrasa lourdement sur la table, dans un récipient de pistaches.
“ Bon, au moins on ne va pas s’inquiéter de savoir si elle va nous embarrasser en public ou pas ... murmura Little.
- Et où est la numéro 3, Lilou ? Où a-t-elle disparu ? s’enquit Simon.
- Chais pas, elle m’a dit qu’elle avait un truc à faire ... ”
A ce moment, les lumières du club s’éteignirent et les projecteurs se braquèrent sur la scène du somptueux club qui faisait piano bar. La cinquantaine de clients nantis présents se turent et tous les regards se tournèrent vers l’estrade où était installé un micro. Un pianiste, en contrebas, s’installa à son piano tandis qu’un projecteur diffusant une lumière blanche éclatante se braqua vers le haut d’un faux escalier servant de décor. Une silhouette de jeune femme apparut en haut des marches, éblouie par la lumière. Un murmure traversa la salle dont les esthètes masculins admiraient avec moult réactions les formes parfaites et galbées de la superbe brune qui venait de faire son entrée : Lilou.
Les premières notes du piano retentirent et la jeune femme descendit une à une les marches, moulée dans sa somptueuse robe de soirée sexy à outrance, d’un rouge vif qui brillait de mille feux, très largement décolletée, le dos nu, fendue très haut sur le côté. Une fois au pied des escaliers, elle posa négligemment son poing contre sa hanche, et de l’autre main pointa du doigt tous les hommes de l’assistance, leur décochant des sourires ravageurs qui les faisaient fondre sur place. Elle eut un rire mutin, et d’un geste souple repoussa sa sauvage crinière de cheveux soyeux avant de se diriger vers le micro, d’un roulement de hanches envoûtant, du haut de ses talons aiguilles de femme fatale.
Sûre d’elle, elle attrapa le micro. Le projecteur suivait le moindre de ses mouvements. Elle brûla du regard Simon, assis dans les premiers rangs, à leur table, qui était resté bouche bée depuis l’apparition torride de Lilou. Elle esquissa un sourire satisfait, et les yeux plongés dans les siens, commença à entonner d’une voix suave et délicate les premiers couplets de la sensuelle chanson “ Fever ”.
“ Never know how much I love youuuu ... You’ll never know I much I caaaare ... You gave me fever, Feeeeeever ! ” minauda-t-elle, tout en suggestion.
De son côté, Simon n’en menait pas large.
“ Elle ... Elle est ... articula-t-il péniblement. Elle est différente ... ”
Ouais ça c’est sûr, elle m’a demandé, plus douce, plus féminine alors j’ai fait pété la douceur et la féminité ! Qu’est-ce que vous croyez ? C’est une lubie de l’auteur, elle n’est pas comme ça en vrai ...
“ N’empêche elle est torride ... ” souffla Simon.
Mouais. Conseil d’amie Simon, ne répète pas ça à aucune de ses sœurs ...
N’écoutant pas une minute de plus l’auteur, Simon, fasciné voire obnubilé par le spectacle hypnotisant de Lilou Femme Fatale sur scène, se contenta de poser le coude sur la table pour y porter son menton et admirer, l’air rêveur, le numéro de sa doudou’s angel.
“ Bof ... fit Belph. Avec du bon maquillage tu peux retaper n’importe quelle caisse cabossée ...
- Chuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuut ! la supplia Simon.
- Non mais t’es pas d’accord avec moi Bobsleigh ? poursuivit Belph. C’est quand même que Lilou ...
- Les Doudou’s Angels ont toutes les trois beaucoup de charme ... ” expliqua sereinement Bobsleigh.
Il s’arrêta en voyant Lili ronfler au-dessus de son récipient de pistaches, cuvant son rhum.
“ Enfin généralement elles ont beaucoup de charme ... reprit-il. Mais Simon est tellement habitué à les voir, que ce genre de transformation, ça doit le changer ... Si elle voulait prendre l’avantage sur ses sœurs, Lilou, elle a bien réussi son coup ...
- Mais euhhhhhhhhhhhhhhh ! les coupa Simon. Chuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuut ! ”
Belph haussa les épaules et se mit à bouder. Quand la chanson qu’interprétait savamment Lilou, ensorcelant toute l’assistance de sa voix de sirène et de son physique de naïade, s’acheva, elle reçut une salve d’applaudissements qu’elle accueillit de baisers virtuels qu’elle parsemait aux quatre coins de la salle. Dédaignant un rappel, elle quitta la scène de Club, de sa démarche chaloupée, pour tirer sur le harpon qui avait touché Simon en plein cœur, grâce à son stratagème de séduction.
“ Bonsoir Simon ... commença-t-elle d’un air sensuel. Alors ? Tu as apprécié mon numéro ? ”
Pour toute réponse, Simon, son regard rieur et son délicieux sourire de garnement aux lèvres, prit la main de Lilou pour la lui baiser avec égard.
“ Lilou, tu étais divine, rien à envier aux plus grandes ! ”
Contente de son effet, le rose lui monta au visage.
“ Oh tu me flattes trop Doudou ...
- Non ma beauté, c’était sincère, tu m’as époustouflé, je suis sous le charme, je suis vaincu, brisé par ta saisissante beauté et ton magnétisme envoûtant ...
- Hi hi hi hi hi ... ” rit Lilou bêtement en devenant rouge comme une pivoine.
Belphégor eut une grimace de dégoût et tenta de ranimer Lili en l’attrapant par la tignasse.
“ Hey réveille-toi ! Faudrait qu’elle se calme un peu ta doudou sister ! ”
Pour toute réponse, Lili se mit à grogner et marmonna vaguement “ non maman pas la grenouille ” avant de sombrer à nouveau dans son ersatz de coma éthylique. De son côté, Lilou, sûre de ses atouts, s’assit sur les genoux de Simon.
“ Alooooors ? dit-elle en battant des cils. Qu’est-ce que tu me racontes de beau mon Doudou ? ”
Tout en s’asseyant, elle croisa les jambes très lentement, découvrant ses longues jambes bronzées à Simon qui se mit à manquer d’air.
“ Mazette !
- Pffffff ... fit Belph. T’as vu son popotin ? Il est énorme ! ”
Lilou lui lança un regard noir.
“ C’est très à la mode les gros popotins à cause de cette gourgandine de Jennifer Lopez ! ” rétorqua-t-elle d’un air dédaigneux.
Pas gourgandine, roulure !
“ Bon toi l’auteur, on t’a pas causé, tu me laisses dire les dialogues comme je le veux ! ”
Ah non, ah non Lilou ... Ca ne marche pas comme ça ! J’ai écrit roulure dans le script, il fallait dire roulure !
“ Ce n’est pas mon problème ça ! Je dis ce qui me chante ! ”
Fais attention, je pourrais perdre patience !
“ Et que comptes-tu faire ? Hein ? ”
Grrrr ... M’énerve celle-là. Ben voilà ce que je peux faire.
Soudain, dégoûté par la présence d’une folle hystérique nymphomane sentant les effluves de flétans pourris de la poissonnerie près de laquelle se trouvaient les puces où Lilou avait dégotté à bas prix son horrible robe d’un rouge délavé, Simon se leva brusquement et l’éjecta sans ménagement. Suite à quoi, sa robe se déchira, et elle se retrouva nue devant l’assistance qui la pointa du doigt en riant et en se moquant de ses grosses fesses. Humiliée, elle ...
“ Bon ça va, ça va ! soupira Lilou en interrompant l’auteur. Je te présente toutes mes excuses. On efface tout et on recommence ok ? ”
Donc Simon, ébahi par la nouvelle prestance de sa Lilou adorée, lui prit la main et ne cessa de la baiser avec délicatesse et avidité, remontant tendrement tout le long de son bras dont il couvrait la peau douce et satinée de baisers empressés. Lilou était aux anges.
“ Tu me chatouilles mon Doudou ! ”
Celui-ci, la tenait fermement par la taille et l’embrassait à présent dans le cou, jusqu’à lui mordiller le lobe de l’oreille.
“ Oh Simon, on est dans un endroit public ! ” s’offusqua-t-elle.
Le Suisse stoppa tout, la regardant d’un air perplexe. Elle eut un sourire taquin.
“ Mais je m’en fiche, continue ! ”
Pendant ce temps, Little et Bobsleigh, qui s’ennuyaient, jouaient au jokari. Là vous allez me dire, mais où ont-ils dégoté des jokaris dans un club huppé et chic de Londres ? La réponse est que je n’en sais rien. Et puis vous m’emmerdez à la fin, après tout, jusque là, vous n’avez pas été très regardants sur le scénario donc foutez-moi la paix.
“ Vous croyez qu’ils vont faire leurs obscénités encore longtemps ? soupira Little, qui, elle, aurait bien voulu continuer leur enquête.
- Oh nooooooooooon ! la rassura Bobsleigh. Un jour ou l’autre ses habitudes de détraquées vont reprendre le dessus et il s’enfuira. Vous pourrez même postuler si vous voulez.
- Non merci monsieur ... ”
Tandis que Lilou se faisait peloter par Simon qui lui susurrait de temps à autres de doux mots d’amour, une serveuse apparut, prenant Lucie par la main.
“ Euh écoutez ... C’est pas qu’elle nous dérange mais elle est vraiment très bizarre ... Elle fait peur à notre chef alors ... Si vous pouviez la prendre ...
- Aucun problème ! déclara Little. Viens avec nous Lucie ... Dis, tu veux jouer avec mon jokari ?
- Naaaaaaaaaan, il est moche ton jokari, et toi aussi t’es moche ! ”
Little eut un regard noir.
“ Rembarquez-la, vous n’avez qu’à la ranger dans un coin et l’emmener aux poubelles, ça m’est égal ! gronda-t-elle offusquée.
- Allons ne sois pas si dure ! intervint Bobsleigh. Viens avec moi Lucie, joue avec ça, rajouta-t-il en lui donnant un bilboquet.
- Oh tu ressemble à un pitit cochon rose ! ! ! ! ! ! ! ! ! s’amusa Lucie en dévisageant Bobsleigh. Et t’as un gros pif ! Amenez le hachoir, on va le découpeeeeeeeeeeeeeeeeeeer ! Ca va être rigolooooooooooooooooooooooo ! ”
Lilou attrapa Lucie par une de ses couettes, celle-ci jouant assez violemment avec la balle de son bilboquet.
“ Tu vas la fermer petite crevure ? Hum ? la menaça-t-elle. J’entends pas ce qu’il me dit MON Doudou, alors tais-toi ou crève ! ”
Puis elle arbora un nouveau sourire mielleux et se tourna vers Doudou, passant ses doigts délicats dans sa chevelure de geais.
“ Où en étions-nous ?
- Je te disais que je t’offrirai des perles de pluie venues de pays où il ne pleut pas ! poursuivit un Simon au sourire ravageur.
- Tu te fais avoir Lilou ... maugréa Belph. C’est les paroles d’une chanson !
- Pt’être ben, mais c’est A MOI qu’il les dit ! ”
Puis elle tira la langue à Belph d’un air peu élégant et peu fair-play.
“ Ah mon Doudou ... reprit-elle. Si nous les laissions là à leurs tristes vies sordides ? Si nous nous enfuyions vers le soleil des tropiques, toi, moi, le soleil, la plage, les cocktails sucrés avec pour unique compagnie notre amour et notre soif de vivre ?
- On aura le câble ? demanda-t-il.
- Tout ce que tu veux !
- Ok, je suis partant ... ”
Mais tandis que Simon se levait et prenait Lilou par la main, Lucie, que son bilboquet amusait décidément de plus en plus, lança la balle tellement fort, qu’elle se décrocha et atterrir avec violence sur le crâne de Simon. Celui-ci tourna de l’œil et tomba sur le sol, assommé. Lucie sauta de joie et applaudit.
“ Strike ! Strikeeeeeee ! ” cria-t-elle.
Lilou, affolée, se précipita vers Simon. Il était K.O. pour un moment.
“ Mon Doudou ! Mon Doudou ! ”
Elle leva un regard haineux vers Lucie.
“ Tu vas me payer ça Lucie ! ! ! ! ! ! ! ! ! Tu nous blesses notre Doudou et SURTOUT TU GÂCHES MES PLANS D’EMBALLE C’EST PESÉ ! ! ! ! ! ! ! ! ! ! ! MOI QUI ME PRÉPARAIS DEJA A UNE FOLLE NUIT DE DÉBAUCHE SEXUELLE ! ! ! ! ! ! ! ! ! ! ! ! ”
Lilou avait crié cette phrase tellement fort, que tous les clients l’avaient entendue et la fixait bizarrement. Un homme passa près d’elle et lui glissa une clé dans la paume de sa main.
“ C’est ma chambre, à l’hôtel Wilshire ... Ma femme ne rentre pas avant demain matin ... ”
Il lui fit un clin d’œil et se retira, sous le regard abruti de Lilou. La situation amusa beaucoup Lucie, qui éclata de rire. C’en était trop pour Lilou qui se jeta sur elle en hurlant qu’elle voulait l’étrangler.
Elle n’alla pas bien loin.
La boule du bilboquet roulant sur le sol, elle glissa dessus malencontreusement et se retrouva par terre, les quatre fers en l’air. Un craquement osseux se fit entendre et elle hurla de douleur.
“AIEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEE ! TU M’AS CASSE UN TRUC ESPÈCE DE bip biiiip bip bip biiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiip ! ! ! ! ! ! ! ! ! ! ! ! ! ! ” rugit-elle.
Ses cris de bête finirent par réveiller Lili. Elle fit une grimace, la bouche pâteuse, décolla quelques coquilles de pistaches collées sur son visage et regarda autour d’elle pour évaluer la situation.
“ Pourquoi tu hurles comme ça ? ”
Lilou fit une tête de six pieds de long. Lili venait de se réveiller et elle allait prendre son tour de Simon. Et voilà, elle n’avait pas été assez rapide, elle ne pouvait plus rien tenter jusqu’à son prochain tour. Damned, elle y était presque arrivée !
“ Conduisez-moi à l’hôpital merde, bandes de tronches de calvinistes déneuronnés ! ! ! ! ! ! ! ! ! ! ! gronda-t-elle, reprenant ses vieilles habitudes rustres et barbares. A tous les coups j’ai une fracture du bassin, j’arrive pas à me relever ! ! ! ! ! ! MAIS QU’EST-CE QUE VOUS AVEZ TOUS A ME REGARDER ? ? ? ? ? ? ? ? ? ? ? ? ? ? ? ? ? ? ? ? AIDEZ-MOI BORDEL DE NOM DE DIEU DE biiiiiiiiip ! ! ! ! ! ! ! ”
Little acquiesça et appela les urgences de son portable pendant que Lili reprenait tout à fait ses esprits. Elle s’agenouilla près de Simon.
“ Mais qu’est-ce qu’il lui est arrivé à mon pauvre pauvre Doudou ? demanda-t-elle en lui offrant un sourire angélique pour son réveil.
- Ohhhhhh ... Lili ... s’émerveilla Simon. Je suis au Paradis pour qu’un ange s’occupe de moi ?
- Arrête avec tes flatteries ! rougit Lili. Vilain garnement ! ”
Lilou se mit à bouder.
“ Donnez-moi un seau pour que je vomisse ... ”
Lucie continuait à rire et à applaudir bêtement.
“ Hi hi hi hi hi ! Tombée la dame ! Pouf par terre ! Hi hi ... ”
Son sourire disparut soudainement.
“ Hi ... hi ... fit-elle avec moins d’énergie. Je ... Je sais plus pourquoi je ris je ... J’ai envie de dormir ... ”
Aussitôt, elle s’allongea sur le sol et se mit à dormir, ronflant bruyamment.